Prochains ateliers de yoga

de 14h00 à 17h00

 

Dimanche 11 octobre

Dimanche 15 novembre

Dimanche 13 décembre

 

Gymnase de l'Homme de Bois à Honfleur 

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Meilleurs Vœux pour 2019

Lorsque l’année passe, dans le silence de la nuit, le jour nouveau qui se lève frissonne en renouvelant l’éclat de la lumière.

Ce rite de passage est aussi pour nous le temps d’un frisson que l’on sait fugace mais ô combien délicieux et doux, un frisson d’émoi, celui d’un léger froissement comme la fuite du temps.

Qu’on se l’avoue ou non, nous sommes tous saisis par l’attente et l’espoir à l’aube d’une année nouvelle parce que conscients du temps qui passe.

Il y a une belle langue qui confond l’attente et l’espoir dans un joli mot, esperar.

Attendre avec l’espoir qui donne la foi.

Espérer car un rêve ne porte pas de désespoir.

Pourtant, ces souhaits de nouvelle année sont de tous les jours si nous réfléchissons bien.

Chaque aurore nous invite à célébrer la vie, au lieu d'espérer vivre la vie d’un autre.

La sagesse insiste sur le fait d’aimer la vie pour ce qu’elle est, sans lui demander autre chose que ce qu’elle a à nous offrir, à la fois dans sa force universelle mais aussi dans sa simplicité.

Alors j’ai le goût de vivre, alors je lui donne du sens, alors je vais de l’avant, alors mes désirs ne sont plus frustration, alors l’attente n’est ni crainte, ni douleur, alors…

… J’apprends à vivre ici et maintenant, avec toute l’énergie, toute la volonté du semeur. Conscient qu’à travers mes actes, je sème, autant dans ma tête que dans mon existence, ce que je veux récolter demain.

Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. Senèque                                         

Et s’il me plaît de nourrir l’espérance, cette attente plus généreuse que l’espoir parce qu'elle fait son lit dans une large confiance en un lendemain accepté comme foncièrement bon, qu’elle s’exprime alors dans la fraîcheur de mes sentiments, par une sérénité sincère.

Cette espérance implique un désarmement intérieur, un abandon de soi qui efface les morsures du monde et nourrit l’être dans son plein et harmonieux épanouissement.

Ma plus douce espérance est de ne jamais renoncer à mes rêves, de les vivre comme une offrande qui soupire avec la mer une exaltation des deux mondes…

Il y a encore tant de choses à accomplir dans sa vie.

Gardons l’âme aventureuse et folle !

 

Que tous mes vœux de bonheur, de santé et de joie vous accompagnent pour 2019 !

Merveilleuse Année 2018

Encore toute à ses premiers frémissements, une aube nouvelle s'est levée en ce 1er janvier 2018 !

C'est l'occasion pour tous de témoigner par nos vœux l'attachement à ceux que l'on aime, d'exprimer cet élan du cœur qui nous porte vers un être, quelle que soit la nature de cet élan.

Certains sacrifieront à ce rituel par la force de l'habitude, la peur de manquer à ses obligations ou y verront une fiction et un mensonge social.

Qu'importe !

Celui à qui le message sera adressé le qualifiera comme il l'entendra, certainement comme il aimera à l'entendre...

Ce mouvement ou élan spontané du cœur est le principe de l'esprit du don, en tant qu’acte intentionnel et spirituel.

S'ouvrir à l'esprit du don, c'est tenir une attitude ou une posture d’admiration bienveillante qui accueille toutes les créatures du monde avec grâce, comme si la Nature était cet écrin où se niche le don de Vie.

Mais est-on seulement capables d'aimer sans rien en attendre, d'aimer dans le don sans même que ce don soit vécu comme un sacrifice à soi, un sacrifice de soi.

Si l'on prenait le temps de décrypter nos gestes d'amour, nous constaterions qu'ils servent souvent notre ego.

Nous n'avons pas été habitués, nous n'avons pas appris que l'amour pour les autres Est... tout simplement.

Il donne sans attendre, il donne sans savoir qu'il donne, comme là bas le myrte exhale son parfum dans l'espace de la vallée...

Cette rationalité de l’amour ne doit pas être ravalée au sentimentalisme, ni même à l’épanouissement personnel. Elle est une pensée du don et de l’abandon, une philosophie de l'Être.

Ainsi, l'amour de Dieu n'est pas l'amour pour Dieu.

C'est l'amour présent en l'homme par le simple fait d'être ou de ne pas être.

C'est une valeur de l'homme envers tout ce qui vit et qui s'exprime dans le respect et le partage.

C'est un principe de vie et Dieu est considéré comme un principe suprême, non comme une entité à idolâtrer, à vénérer.

Il y aura toujours un débat pour l'existence ou la non existence de Dieu, et c'est tant mieux, c'est l'acceptation et le respect des idées de l'autre.

Comme il y aura toujours cette subtilité de distinction entre athée et agnostique.

Quelques fanatiques religieux jettent l'opprobre dans le monde des religions... oui, mais des hommes de pouvoir avant toute chose qui se servent de la religion.

En son nom, l'homme a commis le pire comme le meilleur.

Seul l'éveil de notre conscience nous permettra de faire la distinction, d'être lucides, libres de pensée.

Pour ma part, je ne retiens que les exemples d'amour dont sont capables les Hommes de foi, les autres, je les laisse à la politique...

Dans l'esprit des hommes, la subtile distinction qui régit toute réflexion intellectuelle est souvent confuse, source d'arbitraire voire de conflits.

Ainsi en est-il du principe du vide et du néant, de l’égoïsme et de l'altruisme - l'amour pour soi et l'amour pour les autres - pour ne citer que ceux-là.

L’égoïsme n’est pas forcément un signe d’amour de soi, tout comme l’altruisme des personnes non éveillées n’est pas de fait un signe d’amour pour les autres.

La différence entre égoïsme et altruisme souvent est infime, ce sont toujours des manières d’être envers soi-même.

Et si ces deux sentiments servent l'ego, alors ils sont de même nature.

L’amour a toujours pour base le renoncement au bien individuel, là encore quelle que soit la définition que nous lui donnons...

Parmi les nombreux sujets qui emplissent l'espace de cet horizon 2018, la condition des migrants ne laisse pas indifférent.

Il me revient en mémoire le plaidoyer de JMG LE CLEZIO.

"... Les situations que fuient ces déshérités, ce sont les nations riches qui les ont créées [...] La migration n'est pas, pour ceux qui l'entreprennent, une croisière en quête d'exotisme, ni même le leurre d'une vie de luxe dans nos banlieues de Paris ou de Californie. C'est une fuite de gens apeurés, harassés, en danger de mort dans leur propre pays...".

Le vivre ensemble n’est pas une utopie, il est une solution de construction dont rêvait Martin LUTHER KING.

"We've learned to fly the air like birds, we've learned to swim the seas like fish and yet we haven't learned to walk the Earth as brothers and sisters."

"Nous avons appris à voler comme des oiseaux et à nager comme des poissons mais nous n'avons pas appris l'art tout simple de vivre ensemble comme des frères."

Longtemps, je partageais l'esprit de Jean Jaurès qui dit qu'on n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir. On enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.

Aujourd'hui, je n'enseigne pas, je partage ce que je vis. Et ce partage je le vis comme un don.

Il suffit d'apprendre à regarder comme le Petit Prince, avec le cœur, puis viens la compréhension que tout ce qui a été donné est reçu pour être partagé.

Le don nourrit en trouvant son équilibre dans la Nature.

Je vous souhaite une très belle année 2018 !

Que son ruban de voile de mille rêves dépose chaque jour à vos pieds mille horizons de paix, de joie et de sérénité !

 

Saison 2017/2018

 

Cours de yoga

Centre Manipura à FONTENAY

 

près de MONTIVILLIERS, de l'autre côté de l'eau

Pour en savoir plus

 

Rentrée 2017/2018 : Lundi 11 septembre

  

Certains d'entre vous ont sans doute laissé de côté leur pratique du yoga cet été mais l'important est de la reprendre ! 

 

Si le yoga peut contribuer, entre autres, à améliorer notre santé et s'il peut convenir à toutes les phases de la vie humaine, il est bon de se rappeler encore et toujours que cet héritage particulièrement riche va bien au-delà du travail corporel.

 

Avec le yoga, une plus grande sensibilité se développe.

Tout ce qui passe à travers soi est vécu plus intensément. On se sent plus vivant, on est touché par la vie. 

Cette sensibilité qui découle du yoga et de la méditation ne concerne pas uniquement ce qui vient de l’extérieur.

 

Une certaine expérience de l'écoute intérieure est nécessaire pour être confortable avec cette sensibilité.

La conscience s’ouvre alors vers l’intérieur.

On commence à voir plus clairement les tendances et inclinaisons qui constituent notre personnalité.

On observe la manière dont notre mode de perception informe ce qui croise notre chemin dans la vie.

On devient plus conscient de notre comportement relationnel et des conséquences de nos actions.

On apprend à se connaître, à se re-connaître, pour se dépasser, par l’expérience intime de l'être.

 

Au fil du temps, le yoga et la méditation nourrissent de l’intérieur la flamme de cette conscience-là.

La lumière de cette flamme éveille et guide dans cette quête de soi.

Si l'on se perd, elle montre la voie.

Elle donne le courage de chercher une vie en harmonie avec sa nature en brûlant les nombreuses illusions et doutes qui nous ont construits.

 

En étant fermement connecté au soi le plus profond, la vie se déroule naturellement et en accord avec nos souhaits les plus purs.

Ce dont on a besoin vient spontanément. Les décisions que nous prenons sont justes parce qu’il est impossible de faire autrement.

Lorsque la vie est ainsi pure et simple, il n’y a plus besoin de lui chercher un sens.

Il est évident.

 

Souvent, les choses qui nous rebutent le plus sont celles qui offrent les plus grandes occasions d'apprentissage.

Avec la pratique du yoga, on apprend à s'ancrer dans un espace de contentement, de calme, pour se concentrer sur le silence intérieur, celui qui permet de tout entendre, de tout comprendre...

Vous serez capable de découvrir, ou du moins, d’avoir un aperçu de ce que vous êtes au-delà du mental, au-delà de votre personnalité, de vos idées et de vos expériences.

Quand vous ne voyez plus vos pensées, vos émotions ou vos états d’esprit comme quelque chose de permanent ou de déterminant, vous aborderez la vie de manière plus naturelle et plus constructive.

 

Savez-vous que nous avons en moyenne 60 000 pensées différentes par jour et que le temps de concentration continu se mesure en millisecondes ?

 

Pour les horaires, consulter la page "Séances à Honfleur"

Pour les tarifs, consulter la page "Tarifs"

Vœux 2017

« Aide-toi, le Ciel t’aidera ».

La forme la plus ancienne de ce proverbe se trouve dans Les Fables d'Æsope. Jean de la Fontaine en fait sa morale dans la fable Le Chartier embourbé.

Ce proverbe invite à l’effort, à la participation active, à la prise en charge de sa vie, sans tout attendre des autres, que l’autre soit l’État, la famille, les amis ou l’Église.

Il importe que chacun d’entre nous fasse ce qu’il lui est possible de faire et non pas d’attendre que les circonstances nous soient favorables.

Devenir acteur de son existence, prendre le risque de vivre sa vie, c’est ce que je nous souhaite à tous.

Nombreux sont ceux qui y sont parvenus et nombreux sont ceux qui y parviendront. Cependant, notre seul espoir ne suffit pas.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous ne peuvent plus se contenter de « croire ».

Nous voulons « savoir », nous voulons « co-naître », et pour cela, il existe plusieurs chemins mais une seule solution, faire l’expérience.

L’expérience est l’acquisition d’une partie de soi, celle de notre part la plus intime, la plus secrète, celle de notre être intérieur.

Alors, il nous arrivera de tomber mais c’est humain. Et sur ce chemin, les enfants, la maladie, sont là pour nous rappeler que les priorités ne sont pas toujours celles qu’on croit. C’est parfois dans la douleur qu’on met de l’ordre dans son existence.

Le yoga nous amène à nous rencontrer nous-mêmes et à partir de là, à rencontrer l’Autre.

Et il y a au moins un devoir qu’il nous faut accomplir, le temps de notre passage, celui de vivre comme un humain conscient de soi, des autres et de l’endroit où nous sommes.

La lumière que le yoga projette sur la vie est particulière, elle transforme. Elle ne fait que modifier la manière de voir les choses, elle transforme celui qui voit. Et c’est le début d’une grande aventure, un grand voyage intérieur.

Chaque posture nous ancre dans le moment présent et comme l’arbre, nous permet de croître, de nous élever dans un souci d’unité et d’ouverture.

Le yoga ne guérit pas mais il fait prendre conscience de son corps et par cet éveil, nous apprend à l’accepter avec bienveillance et gratitude, à l’aimer, à en prendre soin.

Ce qui se reflète à l’extérieur du corps n’est qu’une image que l’on renvoie aux autres.

Ce qui est à l’intérieur de toi est ce qui est à l’intérieur de moi, la beauté d’une nature étendue, une parcelle de cet infiniment grand qu’est l’univers.

Pratiquer le yoga, c’est comme revenir la maison.

Quand parfois la vie n’a plus de sens, le yoga devient source d’opportunités et peut faire naître un sentiment d’estime de soi, de confiance en soi.

Le corps se transforme alors en un instrument de réconciliation, un outil de paix.

Et que le corps suive ou pas, on est présent. La magie opère là, dans cet instant.

La posture devient alors symbole, on quitte son identité, ce processus d’idéation qui nous enferme, on se libère de la soumission à ses doutes, ses impulsions et de toute la souffrance qui va avec.

Cette libération, en effet, va bien au-delà de la forme dans l’espace, il s’agit de cet état intérieur qui ne souffre d’aucuns maux. Il y a une compréhension née de l’expérience directe d’une existence du soi hors du temps et du mouvement.

Quelle que soit la situation dans laquelle se trouve le yogi, rien ne peut mettre en doute son expérience.

Le plaisir de respirer, le plaisir d’être soi, de s’autoriser à être ce que l’on est, poussière d’étoiles ! 

Respire, respire, une nouvelle année arrive… 

Avec joie, je souhaite à chacune et chacun d'entre vous une très belle année 2017 !

 

 Samedi 02 juillet 2016 

Sur les traces d'Henri Le Saux

 

Le Portel (62)

de 09h00 à 17h00

 

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Atelier de Méditation

 

désormais intégré dans les sessions de 3h00

Gymnase de l'Homme de Bois

Vœux 2016

Les grands saints et les grands scientifiques nous disent que le Tout est contenu dans la plus petite particule de notre corps, que nous avons la présence du Ciel et de la Terre en nous et que l’Homme, tout au long de sa vie, apprend à trouver sa place dans l’Univers.

L’année 2016 commence, ici et ailleurs.

La roue des saisons moissonne les Hommes mais leurs enfants ne se soucient ni de la vie, ni de la mort, ni du temps.

Leurs enfants se contentent de vivre dans l’instant présent. Ils ne cherchent pas à retenir le temps qui passe parce qu’ils n’ont pas la même conception que nous de la Vie.

Leurs enfants ne perçoivent pas plus de rupture entre vie et trépas, entre ce monde et l’au-delà, qu’entre aujourd’hui et demain parce que leur ego n’a pas encore pris le dessus sur le cœur qui bat, le cœur qui donne du sens à la Vie.

Parce que tout est à eux et qu’en même temps rien ne l’est.

Parce qu’au pré de l’enfance, on cueille, on ne cultive pas.

Parce qu’ils se comportent en nomades et non en sédentaires.

Parce qu’ils ne ploient pas sous le poids du savoir, des souvenirs, des préjugés, des habitudes, des angoisses ou des peurs.

Parce qu’ils sont dans le discontinu plutôt que dans le continu.

Parce que leur horizon ne connaît pas de limites.

Parce qu’ils sont tombés des milliers de fois avant de pouvoir se tenir debout.

Parce qu’ils n’abandonnent ni ne se résignent jamais.

Parce qu’ils sont dans l’impermanence qu’est la Vie et que la Vie s’exprime avec plus de force en eux.

En un mot parce qu’ils sont dans l’Innocence, nus de toute imprégnation, de toute idéation.

C’est tout cela qui fait la beauté de l’Enfance.

Pour redevenir un enfant, il ne suffit pas de retrouver son nounours ou ses vieux jouets, de songer à son enfance, de se plonger dans ses souvenirs altérés par les ans.

Il faut mourir un peu plus chaque jour à tout ce que vous connaissez, à tout ce à quoi vous vous êtes attachés au fil du temps.

Par nature, en tant qu’être humain, nous sommes infiniment adaptables et nous pouvons toujours évoluer positivement, croire en la Vie, où que nous soyons et qu’importe finalement le chemin déjà parcouru.

Lorsque face à l’épreuve, nous réussissons à rester ancrés dans l’espérance, non seulement nous sommes plus heureux mais nous créons du bonheur pour les autres, pour celui qui est tombé au plus bas et qui a besoin d’être relevé, pour tous ceux qui ne sont pas en mesure de le rendre…

Le sens de la Vie, c’est l’Amour, défini comme un échange du cœur, une communion dans la relation à l’Autre, l’Univers ou le Divin.

Que notre cœur d'enfant s’épanouisse alors pour que nous puissions naître à nous-mêmes avec davantage de Joie de Vivre, d'Amour et de Liberté !

Nous sommes sur Terre pour être heureux et aimer la Vie !

Nous autres, Hommes, sommes chargés de parfaire la part de l’Univers qui nous appartient en propre, le monde de l’Homme.

Émerveillons-nous de la moindre action belle et désintéressée.

Soyons les colibris de l’Amour sur cette Terre.

Cest notre esprit, et lui seul, qui nous enchaîne ou nous libère.

 

Tous mes meilleurs Vœux à toutes et à tous !

Vœux 2015

Chaque aube nouvelle est un peu comme un voyage, un premier voyage…

On a la tête emplie de bonnes résolutions alors qu’on ne sait pas quelles seront les étapes de ce périple, ni quelles seront les expériences que nous aurons à vivre sur le chemin et encore moins, si une fois rentré chez soi, on pourra dire comme La Rochefoucauld, "il y a de belles choses qui ont plus d'éclat quand elles demeurent imparfaites que quand elles sont trop achevées".

Parfois, on part aussi pour répondre à des questions plus fondamentales que l’on est amené à se poser dans toute vie d’homme.

Alors le Voyage, surtout le premier, peut devenir initiatique, voire métaphysique.

La plupart du temps, le voyageur s’aperçoit qu’en partant trouver des réponses, il ne rentre chez lui qu’avec davantage de questions mais toujours sans réponse.

Paradoxalement, le voyage trouve dans la perte de ses certitudes une source de paix, voire de sérénité.

Alors commence le vrai Voyage.

Chaque aube nouvelle est un nouveau matin, qu’il soit d’hiver ou de printemps, plein de promesses ou portant en lui les rêves et les espoirs les plus fous.

Chaque nouvelle année, la trame d’une tapisserie dont on ne saisit pas encore le motif, la note d’une partition musicale pour l’heure inachevée ou encore la touche fiévreuse du peintre sur sa toile tourmentée.

Les années passées nous laissent entrevoir l’œuvre finale mais le voyage n’est pas terminé.

Nous avons encore tant de chemins à découvrir, tant de rencontres à vivre, tant de richesses à partager, tant de voiles à lever sur des questions qui peut-être resteront à jamais sans réponses.

Et si justement ne pas savoir ou douter était l’essence de la Vie, le chemin qui mène au vrai, l’expérience de la Vérité comme dépassement au désespoir, la raison de notre existence pour ne pas être absent à soi-même.

Et si les instants douloureux, les plus grands drames, les tracas quotidiens étaient nos plus fidèles alliés nous conduisant vers un renouveau de compréhension.

Et si nos choix étaient nos lieux d’expériences.

Et si les contraintes menaient aux évidences les plus simples.

Et si la vie était ce frisson qui nous parcourt de la naissance à la mort.

Et si, empruntant le chemin pour ce long Voyage, nous prenions notre envol vers la guérison, le bonheur, à la rencontre de nous-mêmes pour ne plus être à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un.

Notre chemin vers la Vérité est un chemin de croix où chaque erreur qui apparaît comme telle amène la conscience à se déchirer et à renoncer à une partie d'elle-même.

Aussi lointaine que soit la destination d’un voyage, le temps d'un séjour, aussi court soit-il, ramène à soi.

Qu'on le veuille ou non, le dépaysement se veut introspectif.

Un voyage rayonne dans l'espace intérieur au gré des découvertes, comme si l'inédit des situations vécues éveillait une partie enfouie de soi.

En ce sens, l'évasion n'est pas une fuite mais le retour à soi-même. Ni retour en arrière, pas plus que projection dans l'avenir, l'évasion, c'est l'espace d'un instant reprendre son souffle.

Chaque année, après sa révolution autour du soleil, suspend son souffle avant de reprendre son périple, laissant une empreinte dans le sillage de notre vie.

Peut-on vivre sa révolution confortablement installé dans son fauteuil ?

La vie est un voyage où l’existence se révèle hors des sentiers battus. Alors que ce soit en empruntant des chemins de traverse ou des chemins buissonniers, en musardant ou en se saisissant d’un roman, c’est toujours prendre rendez-vous avec soi.

Ce que la chenille appelle fin du monde, le sage le nomme papillon…

A toutes et à tous, je vous souhaite de continuer le plus beau des voyages et de vivre l’étonnement du retour !

Belle année 2015 !

Vœux 2014

Une page s'est tournée, l'aurore nous sourit...

Le livre de notre vie est encore à écrire, de cette écriture fine et fragile filant le fil de notre destin.

Chaque année qui passe nous donne la mesure de la Vie, celle de son impermanence.

Et notre quotidien est une invitation à nous situer dans le temps et l'espace en faisant face aux réalités relatives pour très vite toucher la vie dans sa profondeur.

Alors la réalité se révèle d'elle-même autrement, sans que le vent ou le soleil ne fassent d'accrocs sur notre peau.

L'impermanence nous apprend à respecter et à prendre conscience de l'importance, de la fragilité de chaque instant et de toutes les merveilles qui sont en nous et autour de nous.

Oui, connaître le bonheur à chaque instant, au risque de tourner en rond pour le restant de nos jours, voilà la seule exigence pour l'homme en chemin, devenir ce qu'il est et être ce qu'il devient.

Est-ce que la rose doit faire quelque chose ?

La rose ne se construit pas en fonction d'un idéal personnel ou collectif.

Elle devient ce qu'elle est, elle est ce qu'elle devient.

La rose n'a rien à faire pour devenir la rose, elle est déjà la rose, sans pourquoi

Quand le but disparaît, nous voyons que nous ne manquons de rien, nous avons déjà tout.

Notre lutte peut enfin cesser.

Nous sommes en paix dans l'instant présent, juste en voyant le soleil entrer par la fenêtre ou en écoutant le son de la pluie.

Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour faire de l'instant présent le plus heureux de notre vie.

Quand on regarde autour de soi, quand on songe à l'état du monde, l'essentiel est de ne pas laisser nos émotions nous accabler et emplir notre cœur.

Si notre cœur est plein d'anxiété, nous tomberons malades et nous ne pourrons rien faire.

Il y a de terribles souffrances partout dans le monde et souvent autour de nous, essayons d'aider de notre mieux, en ayant le cœur en paix.

L'angoisse jamais ne résout rien et ne va certainement pas changer la situation du monde. Tout au plus, nous plongera t-elle en situation d'impuissance.

Même si les choses ne sont pas comme on aimerait qu'elles soient, on peut être satisfait en sachant que l'on fait de son mieux et que l'on va continuer de le faire.

Chaque nouvelle journée nous offre un lieu de refuge pour les autres comme la fleur est fontaine de vie pour l'abeille...

Nous n'avons rien de particulier à accomplir, juste à prendre conscience que le bonheur est déjà là dans la liberté de l'instant, ce bel oiseau chanteur et enchanteur.

Demandez-vous pourquoi ne suis-je pas heureux maintenant ?

Demandez-vous ce que vous attendez pour être heureux.

Le printemps qui repose en vous ne demande qu'à s'épanouir.

 

Ayez foi en vos rêves, c'est en eux que se cache la porte de l'éternité.