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Le discours final du film "Le Dictateur" de Charlie Chaplin mis en image.

Etonnant de constater la pertinence de ces paroles aujourd'hui.

Soyez le changement que vous voulez voir disait Gandhi.

Que 2016 ne soit pas qu'une promesse vaine !

Ce que l'on a envie de savoir, c'est pourquoi il est aussi ému.
Sur quoi pleure t-il ?
Sur lui ? Sa part féminine ? Une femme perdue ? Sa mère ? ...
Réponds-moi Dustin !

Comme nous n'aurons jamais la réponse, on peut se laisser aller à imaginer...


Pour ma part, je ne pense pas qu'une femme en particulier soit à l'origine de son émotion mais toutes les femmes, qu'elles soient mères, sœurs, filles ou amies, toutes à la fois sont cela...

C'est justement sa part féminine qui s'est éveillée à cette conscience, la conscience de la condition de la femme dans notre Histoire.

Car si le monde, les cultures, les sociétés ont évolué, l'Homme reste toujours le même dans son essence et la place de la femme difficile à tenir, et peut-être plus aujourd'hui qu'hier...

En cherchant à incarner la femme, l'acteur est devenu "femme", cela tient à son talent ou à son génie... et dès cet instant, tout est devenu compréhension, révélation.


C'est sans doute cette Vérité qui l'a émue au plus haut point.

Être au désespoir de ne pouvoir être plus séduisante, la plus belle possible, et voir s'ériger une barrière infranchissable puis se sentir isolée et  enfin et surtout condamnée à ne pouvoir dire et être ce que l'on est, nue de tout artifice.

Il y a comme un déchirement intérieur, je dirais un cri d'amour quand il dit : "Il y a trop de femmes intéressantes que je n'ai pas pu connaître dans ma vie parce que j'ai subi un lavage de cerveau".

Oui, tout au long de notre vie, on peut passer à côté de l'essentiel, à savoir, la rencontre avec l'autre qui nous grandit, nous élève.

Je suis convaincue que lorsque la Vérité se révèle à nous, quelle qu’elle soit, elle se révèle à nous dans la douleur.

Souvent l'éveil est à ce prix.

J'aime croire que Dustin Hoffman est devenu femme comme toutes les femmes de Marguerite Yourcenar...


Voili, voilou pour cette pause philosophique en ce 9 septembre !


Ici, Honfleur est encore sous le charme de ces belles et chaudes journées. on dirait un long soupir d'été.

Dimanche, à la hauteur de Villerville, il y avait une troupe amateurs de théâtre qui donnait son spectacle sur la plage. Les transats étaient de sortie et il fleurait si bon cet été normand en fin de soirée !


Suivons les enseignements de la voie du yoga en goûtant tout ce que la vie offre.

C'est souvent parmi les choses les plus simples que nous nous retrouvons.

Éveillés, ressourcés, pleins de ce sentiment de contentement, santosha, qui dépose sur les lèvres le sourire du Bouddha.

Quand ils son venus

Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté, je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté, je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher et il ne restait personne pour protester.

Martin Niemöller (1892/1984)

Pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau et libéré du camp à la chute du régime nazi, en 1945

 

Ce matin, je me réveille avec l'envie d'écouter l'adagio de Barber...

Je clique sur la toute première proposition que mon moteur de recherche affiche.

Ce n'est pas une énième version de ce qui fut. Nous en avons vu tant.

Un beau montage, tout de retenue et de pudeur qui rend hommage aux soldats du feu.

Portés que nous sommes par l'adagio de Barber, nous sommes les anges tristes qui survolons, l'âme en peine, le deuil de ces instants que l'Histoire ne saurait oublier... et les violons pleurent doucement.

Le cœur comprend l'indicible, "l'homme est capable du pire comme du meilleur et c'est dans le pire qu'il est le meilleur"...

Quand la musique s'adresse à l'âme, les mots sont les absents. Jusqu'au dernier geste de Slatkin qui nous invite à nous recueillir dans le silence, juste le silence et l'écoute.

Alors on écoute avec le cœur, on comprend.

 

Qui parle à l'instinct, s'adresse à l'essence même de l'espèce humaine, l'aurions-nous égaré en chemin ?

« Qu'est-ce donc que le temps ?

Si personne ne me le demande, je le sais ; mais, si on me le demande, et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus ». St Augustin

Le temps est extérieur à l'homme alors que la durée lui est proprement intime.

Le très bel Ave Maria dit de Caccini (compositeur de la période baroque) est en fait l’oeuvre d’un guitariste et compositeur russe du XX° siècle, Vladimir Vavilov (1925-1973), célèbre pour ses pastiches.

Il avait l’habitude d’attribuer ses oeuvres à des compositeurs de la période baroque – même si celles-ci ne ressemblaient parfois à rien de ce qui se faisait à cette époque…

L’Ave Maria que vous écoutez a été rendu mondialement célèbre par l’interprétation qui en a été faite par la cantatrice Inessa Galante, interprétation que nous vous proposons de découvrir.

« L’homme est capable du meilleur comme du pire mais c’est vraiment dans le pire qu’il est le meilleur. »

Grégoire Lacroix (dit Corbin)