Il fait pourtant si bon vieillir

Il y a toujours un horizon
Il y a toujours un horizon

Touchante et émouvante plaidoirie que ces 10 mn qui nous concernent tous, un jour ou l'autre.

Il fait si bon vieillir... - Vidéo Dailymotion

Je reste admirative quant à cette analyse sans aménité de notre société et à la justesse de ses mots, si bien choisis pour décrire la détresse de ce que nombre d'entre nous appelons l'écueil de la vie.

Les vieilles coutumes et traditions sont le fondement de nos cultures.

Le rôle et la place que tiennent les personnes âgées dans la transmission des savoirs, nos racines.

Nous nous originons par nos parents, notre histoire, notre culture.

A mesure que le Temps infléchit la balance de nos jours, que les rayons du soleil déclinent, la vieillesse nous fait jouir plus longtemps et plus profondément de leur présence.

La vieillesse est cette entaille creusée, ce profond sillon qui viendra un jour buter à l'horizon de notre vie sous l'impulsion d'un commencement, d'une origine, de la vie même.

Elle n'est pas ce déclin auquel la société nous condamne.

La vieillesse est un âge de la vie, une simple vue de l'esprit le long de la continuité qui irrigue nos sillons.

Lorsque nos ailes cessent de se déployer, après les luttes de la vie, nous séjournons longtemps quelque part...

Quand cet hiver devient la saison de notre vie, notre cœur aime le peu quand la jeunesse aime le trop.

Ce froid immense qui ébranle la langueur de nos souvenirs porte en lui la dignité de ce qui a été.

Si la vieillesse est perçue comme un naufrage de la vie, le naufrage a eu lieu bien avant, quand nous avons abandonné, déserté, perdu ou oublié ces principes fondamentaux qui régissent notre société.

Cette époque qui prône le mythe de la jeunesse ne nous prépare pas à accueillir ce grand âge.

Nous nous étourdissons à la superficie des choses pensant que ce tourbillon éloignera de nous cette échéance.

Pourtant, un jour ou l'autre, nous serons vieux et sages.

La maladie de notre corps, son corollaire, est là pour nous le rappeler... 

J'ai la force de croire que nous pouvons faire autrement et mieux, cette jeune fille en témoigne.

Les animaux qui meurent de vieillesse meurent comme ils sont nés, sans s'en apercevoir.

Je vous recopie le texte du Général Mac Arthur que je trouve pertinent.

La jeunesse n'est pas une période de la vie.

Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une finalité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années.

On devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.

Les années rident la peau… Renoncer à son idéal ride l’âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui lentement vous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s’étonne et qui s’émerveille.

Il demande, comme l’enfant insatiable, et après ?

Il défie les évènements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi et aussi vieux que vos doutes, aussi jeune que votre confiance en vous-même et aussi vieux que votre abattement.

Vous êtes aussi jeune que votre espoir.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif à ce qui est beau, bon et grand, réceptif aux messages de la Nature, de l’Homme et de l’Infini.

Si un jour votre cœur devait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme…

Puisse Dieu alors envelopper votre âme de vieillard.

Sur cette belle lumière radieuse qui fait scintiller la neige de notre campagne normande,

Belle journée !

 

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